Philippe GASON répond aux questions des auditeurs sur Bel RTL dans "Matin Week-end", chaque dimanche à 7h15, dans la rubrique TEMPO VERDE, le magazine belge de la vie au vert.

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Sujets abordés lors des plus récentes rubriques :

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Dimanche 5 juin 2005

Les fleurs sauvages comestibles

Dimanche 12 juin 2005

La Berce du Caucase

 

Dimanche 19 juin 2005

Burdinale et Mehaigne

Dimanche 26 juin 2005

La fleur de sel

Dimanche 3 juillet 2005

Le Westhoek

Dimanche 10 juillet 2005

En cours de rédaction...

Dimanche 5 juin 2005

Question de Madeleine, de Court-Saint-Etienne, qui souhaiterait savoir quelles fleurs sauvages sont comestibles.

On parlait, il y a quinze jours, des fleurs du jardin qui peuvent être dégustées. Mais il y a forcément aussi des fleurs sauvages qui peuvent être mangées et que les palais les plus fins apprécieront certainement. Je ne vais pas les citer toutes, tant elles sont nombreuses. Je vais juste en mentionner quelques-unes parmi les plus courantes et qui sont actuellement disponibles dans la nature, et aussi donner quelques exemples d’utilisations que l’on peut en faire.

4Quelques fleurs, tout d’abord.

Des fleurs assez communes dans nos campagnes. Le lamier blanc tout d’abord. On l’appelle aussi l’ortie blanche, puisque le lamier ressemble à l’ortie, mais contrairement à elle, le lamier possède des fleurs, blanches en l’occurrence chez le lamier blanc, puisqu’il existe d’autres lamiers, aux fleurs jaunes ou pourpres notamment. Les fleurs du lamier blanc ont un petit goût sucré très agréable, et on peut donc en parsemer un plat de salade. Les feuilles du lamier blanc ont un goût excellent, et on peut par exemple les cuire à la façon des épinards.

4D’autres fleurs sauvages peuvent aussi servir à décorer les salades et d’autres plats !

Elles sont en effet nombreuses. Les pétales du pissenlit, ou les fleurs de pensée sauvage et de pâquerette, notamment. C’est du plus joli effet, et c’est très tendance, d’utiliser ainsi ces fleurs en cuisine.

4Des fleurs d’arbres et arbustes sont également comestibles !

Oui, et en cette saison, on peut par exemple récolter les grosses grappes de fleurs blanches du sureau noir. Plongées dans de la pâte à beignet puis dans la friture, ces grappes de fleurs du sureau noir constituent un des meilleurs beignets de fleurs. Une recette à essayer absolument et qui fera le régal des enfants.

4D’autres informations également sur ce sujet dans Tempo Verde !
Oui, un article y est précisément consacré à une escapade « survie » du côté de Vresse-sur-Semois, dans lequel il est abondamment question de plantes sauvages comestibles. Un autre article est consacré à l’ail et plus précisément, à l’ail rose de Lautrec, à la saveur inégalable. Un autre article est consacré à Madère, l’île aux fleurs, et un autre à l’île de Gozo, une des îles de Malte. Un article aussi sur les gorges du Verdon. Tout cela donc, dans le numéro de juin de Tempo Verde, et comme chaque mois aussi, des  concours avec de nombreux et forts intéressants cadeaux à gagner.

Dimanche 12 juin 2005

Question de Marc de Fraipont, qui aimerait en savoir plus sur la toxicité éventuelle d’une plante sauvage de plus en plus commune, la Berce du Caucase.

Une plante qui ne passe pas inaperçue puisque c’est la plus grande plante de la flore européenne, qui peut atteindre, tenez-vous bien, près de 5 mètres de hauteur. On commence à en parler, depuis quelques années, parce que cette plante de la famille des ombellifères devient de plus en plus commune chez nous, et que l’on découvre donc un peu mieux aujourd’hui ses méfaits.

4Pourquoi est-elle de plus en plus commune ?

Pour deux raisons. D’abord à cause de Staline. La Berce du Caucase provient d’Asie, et Staline a décidé un jour qu’il fallait en planter partout puisqu’il estimait qu’elle ferait un excellent fourrage. Deuxième raison, cette plante produit une énorme quantité de graines et se répand donc rapidement. C’est ainsi qu’elle est arrivée dans nos contrées et qu’elle commence à s’y répandre, au bord des chemins, des routes et des autoroutes, des talus de chemins de fer, au bord des rivières, etc…

4Et est-elle vraiment toxique ?

Sans l’ombre du moindre doute. Vicieusement toxique, même, vous allez comprendre. Tout d’abord, elle est néfaste parce qu’elle est tellement envahissante qu’elle entre en concurrence avec notre flore sauvage qu’elle empêche de se développer, et ensuite, parce qu’elle contient une substance photosensibilisante, c’est-à-dire qui augmente l’effet de la lumière, du soleil.

Le jardiner la coupe, sans précaution particulière, l’enfant coupe la tige pour en faire une sarbacane, jusque là, tout va bien. Puis après quelques heures, des brûlures impressionnantes apparaissent sur les parties du corps qui ont été en contact avec la sève de la plante. Des brûlures qui peuvent laisser des traces durant des mois. Tout cela parce que les substances photosensibilisantes de la sève ont décuplé l’effet du soleil sur la peau. Je vous laisse imaginer le visage de l’enfant qui a coupé un bout de tige pour l’utiliser comme longue-vue, appliquée sur les paupières, ou comme sarbacane, appliquée sur les lèvres… Ou encore les séquelles sur le corps de celui qui s’est servi d’une débroussailleuse pour éliminer la plante et qui a été aspergé par cette sève. Pire encore, la sève qui a souillé les vêtements restera nocive tant que le vêtement n’aura pas été soigneusement lavé. Voilà bien une plante sournoisement dangereuse, donc…

4D’autres détails encore, sur la berce, cette fois dans le Tempo Verde de juin !
Oui, un article y est précisément consacré à la Berce du Caucase. Dans ce numéro spécial « Escapades », un article aussi sur une escapade « survie » du côté de Vresse-sur-Semois. Un autre article est consacré à l’ail, et à l’ail rose de Lautrec tout particulièrement, l’ail de Lautrec à la saveur inégalable. Un autre article est consacré à Madère, l’île aux fleurs, et un autre à l’île de Gozo, une des îles de Malte. Un article aussi sur les gorges du Verdon. Tout cela donc, dans le numéro de juin de Tempo Verde, et comme chaque mois aussi, des  concours avec de nombreux et forts intéressants cadeaux à gagner.

Dimanche 19 juin 2005

Question de Lucie, d’Assesse, qui a entendu parler des très belles vallées de la Burdinale et de la Méhaigne et qui aimerait recevoir des suggestions de promenades dans cette région.

Petite leçon de géographie, tout d’abord : les vallées de la Burdinale et de la Méhaigne, c’est en Hesbaye, entre les grandes étendues de terres agricoles et la vallée de la Meuse. Un triangle, en fait, qui aurait pour sommets les villes de Huy, Andenne et Hannut.

4Cette région constitue en fait un parc naturel !

Tout à fait, et cela depuis 1991, date à laquelle quatre communes, Braives, Burdinne, Wanze et Héron, ont décidé de regrouper 22 villages de leurs entités dans ce parc naturel, dans le but de protéger le milieu naturel, en harmonie avec les aspirations de la population et le développement économique et social de ce territoire.

4Qu’y trouve-t-on, dans ce parc naturel des vallées de la Burdinale et de la Méhaigne ?

On peut y contempler des paysages splendides, des fermes remarquables, des moulins, des châteaux, comme le château féodal de Fallais par exemple. Pour faciliter la découverte de cette très belle région, huit promenades balisées ont été créées.

On peut en obtenir l’itinéraire à la Maison du Parc située dans le charmant village de Burdinne.

4Il y a un haut lieu de ce parc à visiter durant une bonne partie de l’année, mais plus particulièrement aujourd’hui…

C’est un lieu que j’affectionne tout particulièrement et qui est en fête aujourd’hui. C’est le jardin des plantes de Pitet. Pitet, c’est un hameau de Fallais, tout à côté de Hannut, avec un château, son orangerie, sa glacière et sa remarquable charmille de 198 mètres de longeur. Dans ce jardin de Pitet, on peut découvrir 250 plantes de la région, regroupées par thème. Il y a les plantes sauvages médicinales, les plantes aromatiques, les plantes toxiques, mellifères ou comestibles. Et aujourd’hui, précisément, se déroule là la fête des plantes, avec visite guidée et commentée, promenade guidée dans les environs, conférences, dégustations, etc. Tout cela donc, au jardin des plantes de Pitet, de 10 à 18 heures.

4D’autres renseignements encore, sur ce parc naturel, cette fois dans le Tempo Verde de juin !

Oui, un article y est précisément consacré à ces vallées de la Burdinale et de la Méhaigne, avec des suggestions de promenades, des infos pratiques, etc… Dans ce numéro spécial « Escapades », un article aussi sur une escapade « survie » du côté de Vresse-sur-Semois. Un autre article est consacré à l’ail et plus précisément, à l’ail rose de Lautrec, à la saveur inégalable. Un article aussi sur Madère, l’île aux fleurs, et sur un autre, l’île de Gozo, une des îles de Malte. Un article aussi sur les gorges du Verdon. Tout cela donc, dans le numéro de juin de Tempo Verde, et comme chaque mois aussi, des  concours avec de nombreux et forts intéressants cadeaux à gagner.

 

Dimanche 26 juin 2005

Question de Ludivine, de Jambe, qui souhaiterait savoir ce que l’on entend exactement par « fleur de sel ».

La fleur de sel, c’est le sel le plus estimé des connaisseurs et des fins gourmets. Le sel de cuisine peut avoir deux origines. Il provient soit de mines, soit des marais salants. La fleur de sel, elle, ne peut provenir que des marais salants, comme vous allez le comprendre.

4Des marais salants comme en Camargue, ou, plus connus encore, à Guérande !

Exactement, et la fleur de sel de Guérande est parmi les plus estimées. Guérande, en Loire Atlantique, à l’extrême sud de la Bretagne, tire d’ailleurs son nom du breton Gwen Ran, le pays blanc, à cause de son or blanc, le sel, extrait là depuis mille ans au moins. Dans les marais salants, on laisse pénétrer de l’eau de mer dans des étangs construits à cette fin, et puis on laisse agir le soleil et le vent qui vont peu à peu évaporer l’eau, dont la teneur en sel va ainsi passer de 30 à 300 grammes par litre. Les paludiers, dont c’est le métier, redoutent évidemment les pluies d’été, qui retardent cette évaporation. Lorsqu’il ne reste plus que du sel au fond des marais, il est rassemblé délicatement avec des rateaux spéciaux, les lousses, en évitant de racler trop, ce qui aura pour conséquence de mélanger au sel l’argile du fond de la vasière et les dépôts d’autre nature qui se trouvent sous la couche de sel. Les grands tas de sel ainsi rassemblés vont ensuite sécher.
Une fois sec, le sel sera alors empaqueté. La fleur de sel, c’est la toute première couche de sel qui s’est formée à la surface, un sel plus pur, plus blanc, la toute première qualité. Vient ensuite le sel normal, et enfin, le gros sel, qui est utilisé, lui, par exemple pour les salaisons.

4Du sel qui est parfois raffiné, d’ailleurs.

Oui, mais pas forcément. Le sel non raffiné est de plus en plus apprécié à l’heure actuelle, car il contient d’autres substances minérales, des oligoéléments, etc… Quand il n’est pas raffiné, il est un peu grisâtre.

4Revenons à la fleur de sel : elle n’a pas les mêmes usages que le sel normal, je crois !

Effectivement. Ce n’est pas du sel à usage habituel, ce qui ferait bondir les puristes. C’est un sel haut de gamme, beaucoup plus goûteux. On en saupoudrera par exemple un peu sur une pomme de terre cuite en robe des champs et coupée en deux, avec un peu de beurre. On en mettra également quelques grains sur une tranche de foie gras, sur les légumes cuits à la vapeur, etc…

4D’autres conseils encore, cette fois dans le Tempo Verde de juillet !
Oui, un numéro spécial consacré à la mer, avec notamment un article sur le célèbre sel de Guérande. Et puis d’autres articles également, sur la pêche à la crevette, la très belle réserve naturelle du Westhoek, les vertus bénéfiques de la mer, etc… Et puis, comme chaque mois, de nombreux concours avec de bien intéressants cadeaux à gagner dans ce numéro d’été de Tempo Verde, tout juste sorti de presse.

Dimanche 3 juillet 2005

Question de Jacques, de Tubize, qui aimerait en savoir plus sur la réserve naturelle du Westhoek.

Jacques qui prépare sans doute ses vacances au littoral belge, puisque c’est là qu’est située cette réserve naturelle du Westhoek, sur la commune de La Panne, à la frontière française. Cette réserve, ce sont 340 hectares de nature protégée, mais c’est aussi et surtout une partie du plus grand massif continu de dunes de toute la côte belge. En clair, ce sont là les plus grandes dunes de Belgique. Cette réserve naturelle forme un ensemble naturel tout à fait unique, avec les dunes du Perroquet, juste de l’autre côté de la frontière, en France. C’est un site protégé depuis 1935, et qui bénéficie du statut de réserve naturelle depuis 1957.

4Qu’y trouve-t-on, dans cette réserve naturelle ?

Un local d’information, tout d’abord, et c’est important, sinon, en flânant dans la réserve sans informations préalables, on risque fort de passer à côté de choses tout à fait remarquables sans les voir. Et puis on peut y admirer plus de 400 plantes sauvages différentes, c’est énorme. Rien qu’en ce lieu, on peut donc voir un tiers de la flore sauvage de Flandre. Quelques plantes caractéristiques ; la pensée des dunes, le rosier pimprenelle, ou encore l’euphorbe des dunes.

4Des animaux caractéristiques, aussi ?

Des oiseaux surtout, comme le Gravelot à collier interrompu, le Petit Gravelot, le Traquet motteux et le Cochevis huppé,  le Tarier pâtre, le Rossignol philomèle, la Locustelle tachetée, le Pouillot fitis, le Pic vert, la Tourterelle des bois et, parmi les rapaces, l’Epervier, le Busards saint-martin et le Hibou des marais. Côté mammifères, on y observe le lapin, le putois et le renard notamment. Et puis aussi des batraciens, le crapaud calamite et le triton crêté, des insectes et notamment des papillons parfois peu communs. Bref, une faune et une flore particulièrement riche et variée.

4Un site a visiter, donc, assurément !

Bien entendu ! Des promenades y sont balisées, et très régulièrement, surtout durant la bonne saison, des promenades guidées y sont organisées. Dépaysement total garanti en tous les cas, loin de l’agitation des plages en été.

4D’autres détails encore, sur cette réserve naturelle du Westhoek, cette fois dans le Tempo Verde de juillet !

On y trouve en effet un article illustré de nombreuses photos sur cette réserve naturelle du Westhoek. Dans le Tempo Verde de Juillet-Août également, un numéro spécial sur la mer, d’ailleurs, un article sur le célèbre sel de Guérande. Et puis d’autres articles également, sur la pêche à la crevette, les vertus bénéfiques de la mer, etc… Et puis, comme chaque mois, de nombreux concours avec de bien intéressants cadeaux à gagner dans ce numéro d’été de Tempo Verde.

Dimanche 10 juillet 2005

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